Agro Providence est une entreprise spécialisée dans le commerce international ainsi que dans le secteur de l'importation et de l'exportation de produits agricoles.
L’introduction de l’hévéa en Côte d’Ivoire date de l’époque coloniale, plus précisément en 1955 par la SIPH, Société indochinoise de plantations d’Hévéas, qui deviendra par la suite SAPH (en Côte d’Ivoire en 1983). Au cours des années 90, le mouvement de balancier penche à nouveau vers la libéralisation, et le secteur hévéa n’y échappe pas. La SAPH est à nouveau privatisée et les capitaux étrangers s’investissent dans le secteur, dans les plantations et les usines. L’on assiste aussi à l’agriculture familiale qui témoigne alors d’une certaine dynamique. Ainsi en 2008, la Côte d’Ivoire produit 200.000 tonnes dont plus de la moitié par les plantations familiales.
Après une campagne 2019 en demi-teinte, la filière ivoirienne de l’anacarde a retrouvé le chemin de la croissance en 2020. Selon un communiqué du Conseil des ministres, publié le 3 février, la récolte d’or gris s’est en effet établie à 848 700 tonnes au terme de ladite saison, soit un niveau historiquement élevé. Ce volume marque en outre une hausse d’environ 34 % par rapport au volume de l’année précédente (634 631 tonnes). Le leader mondial du cacao est aussi devenu le premier fournisseur mondial de noix de cajou depuis 2015. Pourtant, la tendance haussière de la demande n'a pas eu les retombées escomptées pour les producteurs africains qui, faute de transformation, ont exporté un produit à faible valeur ajoutée.
En Côte d’Ivoire, le Programme National d’Investissement Agricole (Programme National d’Investissement Agricole) dans ses composantes relatives à l’amélioration de la productivité et au développement des filières, a décidé de la mise sur pied du 3ème Plan Palmier. Il s’agit pour le Gouvernement ivoirien de situer le Palmier à Huile comme une filière très importante dans le développement économique du pays. L’objectif à travers ce Plan National est de faire passer la production Ivoirienne de 400.000 t d’huile de palme brut aujourd’hui à 600.000 t en 2020. Cette ambition est le symbole de la compétitivité de la filière palmier à huile, qui permet à la Côte d’Ivoire d’occuper des rangs honorables au plan mondial et africain pour les cultures de rente. La Côte d’Ivoire produit plus de 1.800.000 tonnes par an.